Actualités du recueil collectif \"Encore un pas\"

L'aventure du Néouvielle

 

A l’écart de l’axe frontière, ce haut massif granitique doit sa réputation à ses richesses naturelles. Ici, le pin à crochets a élu domicile plus haut qu’ailleurs, bouquets de lacs et lits de verdure égaient la minéralité granitique ambiante. Aussi, le massif est-il fréquenté aux mois « riants » de l’année. Explorateurs, cartographes, botanistes, grimpeurs, randonneurs, pêcheurs, industriels ou simples badauds forment un cortège humain qui, depuis plusieurs décennies, tente de s’immiscer au cœur d’un patrimoine infini.  Ici, dans un espace fragile estampillé « Réserve Naturelle sommets décharnés, prairies d’altitude et retenues d’eau pure se côtoient dans un somptueux tableau qui résiste tant bien que mal aux assauts du temps, du progrès et de… la démesure.  

 

L’Aventure du Néouvielle et de ses sommets satellites est dictée par deux siècles de conquête, souvent méconnue… qui ne va pas sans quelques désagréments.   A la différence d’autres grands massifs pyrénéens (Vignemale, Balaïtous ou Canigou…), le Néouvielle n’a jamais fait l’objet d’une monographie. Ce royaume granitique, lacustre bien souvent immortalisé par des photos ou cartes postales est l’un des plus prisé de la chaîne. Assailli de juin à octobre par des touristes, grimpeurs ou randonneurs, il présente des paysages grandioses et recherchés.


L’histoire du massif, son aventure granitique sont inconnues. Débutant à l’orée de la Révolution au Turon avec Reboul et Vidal, la cime du Néouvielle accueille le grand Chausenque en 1847. Au fil des époques, au rythme des saisons et des appétits technologiques, ce recoin de la haute Vallée d’Aure accueille bon nombre de fouineurs dont les traces sont restées discrètes. Il était de bon ton de les remettre au goût du jour.

 

 

L'aventure du Néouvielle de Pascal Ravier

 



18/11/2011
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